• CCE-12 - Synthèse

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    Synthèse du dossier - Regarder le doigt ou la lune ?

     

    Mme Francine Vaniscotte (FV), présidente du Centre de Culture Européenne (CCE) a, sans consultation préalable du Bureau de l'association, diffusé un dossier diffamatoire tendant à me dénigrer publiquement pour entacher ma réputation, mettant en cause mon intégrité morale, entre autres turpitudes. Outre les calomnies et rumeurs infondées qu'elle fait insidieusement colporter par ailleurs, elle a engagé une procédure visant à me faire exclure du Conseil d'administration du CCE. D'où son volumineux dossier "à charge", plus impressionnant par le nombre de pages que par la pertinence du contenu. Symétriquement, je dois fournir un dossier équivalent "à décharge". C'est à ce titre et dans ce contexte que je m'exprime ici, sans préjuger d'autres actions conduites par ailleurs.

    Il n'est pas dans mes intentions de polémiquer sur des affabulations situées à un niveau de médiocrité que je ne saurais rejoindre. Pour autant, je ne peux conserver totalement un silence que d'aucuns interpréteraient comme une confirmation de ces vilenies. Je tenterai donc de situer ma réponse dans une juste mesure entre ces exigences contradictoires. En cas de besoin, les éléments brièvement énoncés ici pourront être complétés - et ils le seront de toute façon lorsque viendra la phase contentieuse - par la grande quantité de pièces et témoignages dont je dispose.

    Le marteau logo écrase le marteau du juge

    La présente note a donc simplement pour objet d'une part de rétablir quelques vérités en réponse à ce dossier, d'autre part de contribuer à clarifier le sens de cette affaire. Car la question vient immédiatement à l'esprit de chacun : pourquoi tant d'énergie et de bruit pour si peu d'enjeux affichés ? Comme toujours, chaque réponse à une question sur le sens des choses débouche sur une nouvelle question : pourquoi me harceler ainsi ? Parce que je gêne. Pourquoi ? Parce que je pose des questions et fais des propositions. Pourquoi ? Parce que les choses vont mal et pourraient aller mieux si on s'y prenait autrement. Pourquoi ? Parce que le CCE a laissé dériver son Projet et sa gouvernance. Pourquoi ? Etc.

    Ces interrogations s'entrecroisent avec d'autres axes de questionnement : pourquoi ne peut-on aborder les sujets importants sans jamais avoir de réponses ? Pourquoi une proposition non prévue au Gosplan est-elle rejetée sans examen ? Pourquoi les suggestions pour se doter d'une gouvernance "normale" déclenchent-elles des hostilités ? Pourquoi un procès aussi brutal et disproportionné en "réponse" aux tentatives de débat ? Que peut cacher ce qui ressemble tant à une grossière diversion ? Y a-t-il un lien avec des irrégularités signalées par ailleurs ? Quel rapport peut-il y avoir avec toutes les initiatives aussi peu orthodoxes que peu transparentes autour de la création d'une Fondation visant à prendre le relais du CCE - certains disent le vider de sa substance ? Etc. Il va de soi que relier et approfondir ces questionnements éclaire davantage sur le sens de cet acte d'accusation que si l'on se bornait à le lire tel qu'il est énoncé.

    Il ne s'agit pas ici de répondre à toutes ces questions. On ne fera qu'en approcher quelques unes, quand elles permettent de prendre un peu de hauteur par rapport à une lecture au premier degré de cet énoncé de griefs aussi ridicule que malhonnête, mais révélateur de bien des menaces.

    J'ajoute que, dans la recherche d'une nouvelle victime expiatoire, il était particulièrement peu avisé de s'attaquer à moi. Parce que, si honorable et respectable soit FV malgré le mépris qu'elle affiche ainsi à l'égard d'autrui, je crois n'avoir pas à craindre la comparaison avec elle, quels que soient les critères d'honorabilité et de respectabilité retenus. Parce que, par nature discret et pacifique, tolérant même face à l'imbécillité, je deviens combatif face à la mauvaise foi, l'injustice, la malhonnêteté et autres atteintes à la dignité ou à la vertu. Parce que le terrain qu'elle a choisi, entre désinformation et manipulation, m'est un peu familier, ne serait-ce qu'au plan professionnel où je m'emploie notamment à décrypter et à contrecarrer des pratiques sournoises comme celles mises en œuvre ici avec beaucoup d'ardeur mais une maîtrise toute relative.

    A ce propos, mon analyse (Pièce 4 ci-après) est que nous sommes en présence d'un processus de type harcèlement moral, tendant entre autres d'une part à étouffer toute opinion dissidente, si possible en poussant à la démission "spontanée" ou sinon par dénigrement de l'intéressé ; d'autre part à créer une diversion pour cacher une imposture (cf. le problème de gouvernance) et de graves irrégularités (que révèlerait un travail sérieux sur le Projet de l'association), sur fond d'abus de confiance. L'amplification de ces démarches d'exclusion dans la période récente est révélatrice. De même, il est révélateur que les exclus soient toujours des habitants de la région et non des "visiteurs" plus occasionnels, géographiquement éloignés, faciles à manipuler.

    Enfin, une fois révélée cette œuvre de destruction, je veux croire qu'il pourra en sortir du positif. La destruction est à la fois dans les intentions (actions délibérées de dénigrement et malversations), dans les processus (faisceau hétéroclite de manipulations), dans les effets directs (atteintes à la réputation de personnes respectables) et indirects (atteintes à la crédibilité du CCE). Tâchons qu'il en sorte, par effet rebond, quelque chose de constructif - à commencer peut-être par une prise de conscience de la réalité de la situation : certes, quelques branches sont malades - ne nous trompons ni de branches, ni de maladie - mais l'organisme reste sain et, ensemble, nous pouvons le rétablir et réaliser de grandes choses.

    Car l'accusation a raison sur un point : il y a dans cette affaire une sorte de coalition. Pas celle dont on nous accuse (des malfaiteurs méprisables voulant nuire au CCE), mais celle qui, de façon spontanée, diffuse, encore non coordonnée, dans notre CA et à l'extérieur, peut rassembler les énergies et talents d'acteurs responsables désireux de construire l'avenir et aptes à y contribuer.

    N'allons donc surtout pas conclure de cette initiative personnelle, irréfléchie et délictueuse, que décidément le CCE est mal parti. Il a au contraire une utilité plus grande que jamais, pour peu qu'on cesse de l'empêcher de formaliser un ambitieux Projet associatif et qu'on rétablisse une gouvernance honnête et rigoureuse. Ce qui peut en effet passer par le renouvellement (au sens positif d'un apport de sang neuf, et non au sens négatif d'une campagne d'épuration) de certains acteurs, mais pas nécessairement ceux qui sont visés par de telles parodies de procès.

    Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt, nous dit un proverbe oriental. Après avoir vainement montré l'importance de viser, sinon la lune, du moins un Projet au sens le plus élevé, ne renonçons pas sous prétexte que ceux qui polarisent leur attention sur le doigt le font si bruyamment. Surtout quand, circonstance aggravante, ils sont désignés par une variante du proverbe bien connue des experts en manipulation : Quand l'illusionniste montre la lune, regarde ce que fait son doigt ! 

     

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