• CCE-2012 - Etude de cas

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    Le dossier présenté ici pourra paraître absurde à tout être sensé. Pourtant, il est authentique. Au moment de sa mise en ligne, au printemps 2012, j'ignore encore comment il va évoluer. Nous le découvrirons au fil du temps. A l'occasion, j'ajouterai des éléments utiles soit pour informer les parties prenantes, soit pour alimenter les travaux d'étude de cas permis par cette affaire. Car si l'on veut "positiver", on trouvera un intérêt à cette tragicomédie : elle peut être vue comme un gisement de matériaux pédagogiques, tirés d'une réalité assez facilement observable car les données circonstancielles sont simples. Pour comprendre des situations similaires dans de grandes institutions ou au sein de systèmes complexes, il faut commencer par identifier et décrypter tout un ensemble d'enjeux et de relations. Ici, l'environnement général est plus lisible et l'on peut plus directement focaliser l'attention sur l'analyse de processus psychiques et politiques qui sous-tendent toutes sortes de phénomènes (rumeurs, crédulité…) ou de manœuvres (manipulation, désinformation…) qui peuvent perturber ou parasiter la vie d'une institution.
     

    Une bien étrange affaire…


    logo du CCEL'action se situe dans le cadre du Centre de Culture européenne (CCE), une association 1901 visant à promouvoir l'identité européenne par des actions éducatives et culturelles. Il y a près de 10 ans, ses dirigeants m'ont demandé de rejoindre son Conseil d'administration, en ma qualité d'ancien chef de services à la Commission européenne et d'expert européen. Nous nous connaissions depuis quelques années car j'effectuais pour le CCE diverses prestations de formation.

    En février-mars 2012, pour des raisons alors totalement incompréhensibles - et que, précisément, il nous reviendra d'élucider progressivement - quelques personnes, abusant de leurs fonctions (présidente, conseiller soi-disant "juridique", etc.), ont engagé une procédure de radiation de deux administrateurs (dont l'auteur de ces lignes) et, à cette fin, déployé tout un dispositif diffamatoire de dénigrement à leur encontre. Fondé exclusivement sur des faux grossiers, des courriers apocryphes, des faux témoignages et autres mensonges effrontés, le dossier "à charge" ne spécifiait aucun fait répréhensible et se bornait à des allégations allusives ou à des affirmations incantatoires, sans fournir le moindre élément sérieux à l'appui de ces anathèmes - alors que, pour leur part, les auteurs de ces attaques ont multiplié les irrégularités et pratiques délictueuses. Un cas d'école typique, donc, riche d'enseignements de tous ordres.

    Après un premier temps de surprise, il est apparu que c'était en fait une grossière manœuvre de diversion destinée à détourner l'attention de ceux (administrateurs ou partenaires institutionnels) qui commençaient à se soucier d'exercer leur devoir de contrôle, dans un contexte où des désordres croissants incitaient à se poser des questions. Cette radiation-diversion visait deux administrateurs qui, de plus, étaient considérés comme des témoins gênants, car ils tentaient d'interpeller leurs collègues sur la situation réelle de l'association, très éloignée de l'image faussement positive que présentait l'équipe dirigeante.

    Si grosses soient les ficelles de la manipulation, il ne suffit pas d'en avoir compris les ressorts élémentaires pour en venir à bout. Car il se vérifie que "plus c'est gros, plus ça passe", au moins dans un premier temps, surtout en l'absence de réaction des instances responsables. De plus, dans le cas présent, l'opération a été construite et conduite avec beaucoup de mauvaise foi et peu de scrupules, sur fond de démarches assez diversifiées d'instrumentalisation de nombreux acteurs.

    Le moment n'est pas encore venu de donner le fin mot de l'histoire. A ce stade, il s'agit d'en démêler les composantes, ce que nous ferons ici à partir de ce que découvre au fil du temps l'une des cibles de ces manœuvres. C'est donc un regard partiel, qui ne prétend pas envisager dans ces quelques pages l'ensemble des problématiques en cause dans cette affaire.

     

    Situation début 2014 : après de nombreuses alertes restées sans suite et diverses démarches, elles aussi infructueuses, visant à raisonner les protagonistes de cette affaire, j'ai dû me résoudre fin 2013 à porter le litige devant le TGI, à la fois pour protéger l'association et pour faire cesser la campagne de dénigrement. De ce fait, j'ai réduit le nombre de documents mis en ligne sur antileviathan.com, afin d'éviter les interférences avec le processus judiciaire en cours. Il sera temps de combler cette lacune une fois le jugement rendu.

     

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