• CCE-12 - Pièce 1

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    CA du 21/3/12 : Nouvelle diversion au détriment du Projet

     

    Ma réponse : il y a détournement d'objet. L'ordre du jour initial - débat sur le Projet du Centre - est à nouveau renvoyé aux calendes, cette fois par une grossière diversion en forme de pantalonnade.

    Au-delà des péripéties, ce point soulève deux problèmes récurrents : le refus du Projet lui-même et le refus de débattre sur toutes questions importantes (dont celles liées au Projet), ce qui renvoie au problème de la gouvernance du CCE - lequel est, par ailleurs, également illustré ici par un vice de procédure, puisque cette convocation est une initiative personnelle prise à l'insu du Bureau.

     

    Ce point me donne l'occasion de présenter mon éclairage sur certaines mises en cause proférées dans l'acte d'accusation. Pour ce faire, je me bornerai à mentionner brièvement les grandes étapes de ma découverte progressive de ce double problème, refus du Projet et anomalies dans la gouvernance.

    • Associé à la vie du CCE depuis une bonne dizaine d'années, j'ai toujours constaté qu'il suffirait de peu de chose pour renforcer son utilité sociale (en clarifiant son Projet d'institution) et accroître l'efficacité de son action (en améliorant sa gouvernance). Au fil des ans, la situation a évolué selon un cercle vicieux : le flou du Projet accentuait le caractère erratique de la gouvernance ; l'amateurisme de celle-ci renforçait la déstructuration de l'action…

    • Dans ce contexte, je voulais jouer mon rôle d'administrateur (interpeller et participer au débat interne). Ne pouvant me faire entendre dans des instances (CA et AG) où les conceptions totalitaires de la présidente (FV) laissent peu de place à l'expression non programmée, j'ai tenté de le faire directement auprès d'elle, sans plus de succès, malgré des efforts de pédagogie et de patience pour faire entendre "un son nouveau". Dommage de laisser brider ainsi le potentiel du Centre, mais devant tant de fermeture, je confesse n'avoir pas insisté à l'excès.

    • Vers 2009-2010, on a assisté à la montée d'interpellations venant à la fois de l'extérieur (p. ex. des institutions partenaires) et de l'intérieur (tentatives d'instaurer un débat au sein du CA). Curieusement, au lieu de saisir ces opportunités pour se remettre en cause et se renouveler, FV a voulu ne voir qu'intentions malveillantes et agressions ("la municipalité veut nous détruire…", "X et Y participent à telle ou telle manœuvre…", etc.) dans des divergences ou désaccords parfois réels, là comme ailleurs, mais ne justifiant pas de délire paranoïaque ! Entre névrose obsidionale et théorie du complot, notre expression s'inscrivait dans des marges de plus en plus étroites…

    • Ce nouveau contexte a "durci le jeu" et les tentatives d'expression se sont manifestées plus fortement, pendant que leur non-prise en compte se verrouillait plus strictement. J'avoue avoir fait partie de ceux qui ont essayé de s'exprimer davantage, ce qui m'est reproché dans ce procès. Mais contrairement à ce qui est allégué, il n'y avait là ni malveillance ni agression, encore moins intention de nuire au CCE, mais au contraire volonté de mettre nos compétences au service de son nécessaire renouveau, condition de sa survie et de son développement.

    • Début 2011, suite à une répartition des administrateurs en commissions spécialisées, les membres de la commission Communication ont essayé de réintroduire la question par ce biais. Par un raisonnement très simple, susceptible d'être compris et accepté par FV : on nous demande de proposer des actions de communication (plaquette, site internet…). Nous répondons que des actions de ce type, qui marquent fortement l'image de l'institution, n'ont de valeur durable que si elles sont mises en perspective et en cohérence dans une stratégie de communication, qu'il nous revient également de proposer. Nous rappelons que celle-ci n'a de sens qu'en référence à la stratégie générale de l'association, qui elle-même met en œuvre son Projet "avec un P majuscule" : commençons par clarifier le Projet, puis la stratégie, etc. Bien qu'étant commune à toutes les situations un peu complexes, cette logique élémentaire de "poupées russes", où des composants de niveaux différents doivent rester cohérents, échappe à l'entendement de FV. On essaie un langage "Education nationale" qui pourrait lui parler (ensembles et sous-ensembles, etc.) ; on emploie des métaphores ; rien n'y fait. Là comme ailleurs, notre insistance à tenir un autre discours que celui qui est attendu ("Faites-moi un site internet !" - "Chef, oui Chef !") est perçue comme rébellion.

    • Pour surmonter ce blocage majeur, nous avons recours à un artifice pédagogique : nous nous répartissons des "chantiers" spécifiques. Le mien est la conduite en interne (membres de notre commission, présidente et directeur) d'une "enquête sommaire sur l'image que nous projetons". C'est en réalité un prétexte pour poser 2 questions qui résument on ne peut plus simplement les problématiques qui justifient l'explicitation d'un Projet : "1. Comment définissez-vous le CCE ? 2. Comment le voyez-vous à un horizon de 5 ans ?". Derrière l'artifice, l'objectif était d'une part de faire l'état des lieux (connaître les réponses "officielles" à ces questions fondamentales), d'autre part de profiter du questionnement pour aider à structurer le Projet, même sommairement, à partir de l'identification de ses grandes composantes - ce que j'ai fait en reprenant les invariants habituels : valeurs, raison d'être, positionnement, ambitions, engagements…

    Schéma

    • L'artifice n'a pas fonctionné : l'état des lieux a révélé une confusion extrême (encore présente dans la note du 18/11/11 "A Propos du projet", Doc. 10 de l'acte d'accusation) ; l'aide à la structuration via le questionnement n'a favorisé aucune clarification conceptuelle ou méthodologique. Nous avons alors conçu un 2artifice pédagogique : un document très simplifié, présentant les "conclusions de l'enquête" de façon à faire percevoir quelques problématiques essentielles dans un langage accessible à tous et selon un découpage assez scolaire mais habituellement efficace auprès de sujets réfractaires : Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Que voulons-nous ? Ce document ("Le CCE : qui est-il, où va-t-il ?", 16 mai 2011, 2 p.) est reproduit en annexe 10 du présent dossier et je suis prêt à en faire à nouveau une exégèse ou une simple explication de texte, après mes tentatives aussi infructueuses que celles de mes camarades de commission, à commencer par RP (qui, lui, n'a pas été radié du CA mais a "souhaité" en démissionner, nous reviendrons sur ce type d'éviction).

    • J'ai brièvement présenté ce texte en CA, au titre des travaux de notre commission. Comme toujours, la présidente a voulu couper court et passer sans discussion au sujet suivant. Il se trouve que nous avions ce jour-là un invité, peu familier de nos mœurs autistiques, JLB, qui a souhaité rebondir sur cette présentation justifiant un débat par les problématiques essentielles et incontournables qu'elle abordait. La présidente a éludé en invoquant comme toujours le manque de temps et, devant l'intérêt manifesté par plusieurs participants, a admis que vu l'importance de la question, il faudrait lui consacrer une séance exclusive - laquelle, chacun s'en doute, n'a jamais "pu" avoir lieu, comme il se doit pour un enterrement en commission.

    • Passons sur diverses tentatives infructueuses de la part des uns et des autres, ou sur des initiatives présidentielles que je m'abstiendrai de commenter. Juste un mot sur une manœuvre qui préfigure l'affaire montée qui nous occupe à présent. Alors que depuis des mois nous étions quelques uns à déployer inlassablement la pédagogie de la poupée russe (Projet > Stratégie générale > Stratégie de communication > Actions), rappelant que les niveaux "inférieurs" (stratégie de communication et actions) relevaient de la commission et que les "supérieurs" (Projet et stratégie générale) étaient de la compétence du CA, j'ai reçu par mail un procès-verbal de CA m'attribuant des propos diamétralement inverses. Comme le veut l'usage, j'ai voulu signaler cette erreur pour rectification dans le PV définitif. Ceci a déclenché une tempête dans un dé à coudre, qui a fait durablement les délices de FV. Je suis prêt à revenir sur cette péripétie et sur les nombreux échanges de mails qu'elle a occasionnés ; non pas au premier degré pour "justifier mes positions", mais avec recul pour analyser les divers processus de communication dévoyée qui ont été mis en œuvre et commenter les démarches que j'ai tentées, non seulement pour faire entendre raison, mais aussi pour confirmer ou infirmer les processus mentionnés dans la pièce 4 ci-après (la confirmation a été sans équivoque).

    • Etc.

     

    Bien sûr, je peux produire de nombreux mails adressés précédemment à FV, soit pour évoquer les questions de fond, soit pour l'aider au plan méthodologique à en aborder les aspects essentiels, qui lui sont manifestement étrangers - ce qui, s'agissant du Projet, est particulièrement gênant si l'on admet que c'est la première responsabilité d'un président.

     

     Marteau logo écrase Projet

    "Quand on ne connaît que le marteau,
    on traite tous les problèmes
    comme s'ils étaient des clous"

     

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