• CCE-12 - Pièce 2

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    LRAR "Radiation de SC" : Ecraser sans scrupules…

     

    Il ne m'appartient pas de prendre ici la défense des autre membres du Conseil d'administration faisant comme moi l'objet de mesures de "démission - radiation". Juste quelques remarques :

    • Le premier grief est "l'absence de réponse de votre part" à une curieuse injonction de démissionner. Quant à moi, j'ai répondu à cette même injonction - en 20 points, dont aucun n'a reçu de réponse. Si SC avait répondu, ce premier grief serait devenu, comme pour moi : "votre refus de démissionner" (sic). Comme dit la sagesse populaire : "de toute façon, tu as tort !".

    • Toute mise en cause publique de l'honneur d'autrui devrait justifier un minimum de réflexion préalable et de retenue. Dans le cas présent, où ces mises en cause infamantes sont transmises aux dirigeants de grandes institutions, au nom du "Centre de Culture européenne", l'intention de nuire est aggravée par le fait que la cible de ces attaques exerce précisément son activité professionnelle dans le champ des questions culturelles et européennes, en relation avec des institutions territoriales, nationales et européennes. Outre sa réputation personnelle, c'est bien sa crédibilité professionnelle qu'on cherche ainsi à atteindre.

    • J'assure mon "co-inculpé" de mon soutien sincère et de ma solidarité sans faille. Avec aussi une certaine compassion, sachant qu'il est en déplacement prolongé sans connexion téléphonique ou mail, donc sans possibilité de préparer sa défense. J'ajoute - ce qui n'est une insulte pour personne, quoi que voudront en penser des esprits procéduriers - que s'il fallait entrer dans la logique de FV et se prononcer dans le concours de beauté qu'elle institue en matière d'honorabilité et de respectabilité, je miserais sans hésiter sur lui plutôt que sur elle.

    • Il apparaît que nous commençons à être nombreux à faire l'objet de telles mesures d'éviction, qu'il s'agisse de démission "volontaire" (nous y reviendrons) ou de radiation manu militari. En quelques mois : MN, PR, RP, SC, JPQ… - et j'ignore ce qu'il en est des motivations réelles de quelques autres démissionnaires. Quelle hécatombe !

    • Le prochain sur la liste est manifestement FL. Ensuite, à qui le tour ?

    • Les damnés ont un curieux point commun : nous sommes tous des ressortissants locaux. Il est vrai qu'il est plus facile de leurrer ceux qui voient le CCE de plus loin, plus épisodiquement. Leur éloignement ne les prive pas pour autant de sens critique et, tôt ou tard, ils ne manqueront pas de s'interroger sur les problèmes de fond et sur les anomalies de la gouvernance - voire simplement sur cette accélération des épurations. Trop tard ?

    • Ils pourront (ou devraient déjà) aussi s'interroger tout simplement "en ouvrant les yeux", comme l'ont fait des personnalités récemment invitées à nos réunions. Limitons-nous ici à la lettre adressée à la présidente par M. Gérard Montassier pour transmission au CA, ensuite diffusée par son auteur, FV ne l'ayant pas fait et n'ayant donné aucune suite ès qualités. En voici un extrait parlant. Contrairement aux citations caviardées présentées par FV dans son dossier prétendument accusatoire (découpage chirurgical d'extraits minutieusement sélectionnés, pour "faire dire" à l'auteur cité autre chose que ce qu'il exprimait), j'ai repris le propos in extenso. Je n'ai fait que supprimer la partie centrale, comportant des analyses plus approfondies et des propositions qui seraient superflues ici. Et, comme il se doit (sauf pour FV, qui est au-dessus de toute loi et de tout principe moral), c'est avec l'autorisation de l'auteur que je reproduis ce texte (ci-après).

     

    TOUZAC le 28 septembre 2011

     

    Madame la Présidente,

    Je vous remercie de m’avoir invité au dîner de Gala du Centre le 22 septembre et à son Conseil d’Administration, comme observateur, le 23. La facture de 242,22 € que vous m’avez remise est également réglée par le chèque ci-joint.

    J’ai suivi vos travaux avec beaucoup d’intérêt. Je crois l’avoir manifesté dans mon intervention, et j’ai remarqué avec plaisir qu’elle n’a suscité aucune objection de votre part. Je crois donc utile d’en reprendre l’essentiel dans la Note ci-jointe avec quelques commentaires pour l’éclairer.

    Je crois, comme je l’ai dit, que le CCE est aujourd’hui à un carrefour : ses relations avec ses partenaires, notamment financiers, sont à reconsidérer, - c’est ce qui ressortait de diverses communications- et sa stratégie est à redéfinir, car elle est devenue confuse en raison du foisonnement d’initiatives qui, prises individuellement sont défendables, les unes fortement, les autres plus faiblement, mais qui mises ensemble font disparaître toute cohérence et toute ligne directrice, vu leur caractère disparate.

    Comme je n’ai aucune qualité pour me prononcer sur la premier point, celui de vos partenaires, qui relève de la gestion interne, mon intervention s’est concentrée sur le second, - la stratégie. Et j’ai observé que cet aspect fondamental ne faisait pas question que pour moi seul, au point même que l’une de vos participantes a réclamé qu’une réflexion spécifique soit menée sur ce sujet.

    Je m’appuierai sur deux documents : le rapport moral et les projets pour 2012.

    (…)

    S’il fallait illustrer ces propositions d’un exemple concret, je dirais qu’un programme concernant « les attentes culturelles nées de la mondialisation » n’a pas sa place à Saint Jean, car il y aurait déjà suffisamment à faire si l’on traitait bien « les attentes culturelles nées de l’Europe », vaste sujet, encore à défricher, et bien évidemment prioritaire dans la vocation du Centre. Et qui permettrait à d’autres, dont ce serait la vocation, de traiter sur de meilleures bases la dimension mondiale du thème.

    J’ajouterai enfin que créer un Centre européen analogue et jumeau dans chaque pays d’Europe ne pourrait être éventuellement  une bonne idée que le jour où on aura clairement défini le Centre français. Sinon que propose-t-on ? Aujourd’hui, un projet prématuré, car partant d’un modèle incertain.

    Comme il s’agit de l’avenir du Centre, que chacun souhaite porter au plus haut niveau possible, que cette perspective n’est ni simple ni évidente, et de ce fait appelle un débat, je vous apporte ici ma contribution personnelle, en espérant qu’elle soit utile au Centre. Je m’en remets à vous pour communiquer cette lettre et la Note ci-jointe à tous les membres du Conseil à ce titre.

     Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’assurance de toute ma considération.

     

    Gérard Montassier

    Ministre Plénipotentiaire

    Président de la Fondation internationale pour la Civilisation européenne

     

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