• CCE-12 - Document 10b

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    Publicité mensongère. Proposition rejetée

     

    L'annonce du Document 10a (réflexion sur le Projet) était une publicité mensongère : la livraison (10b) n'est pas conforme à cette annonce. A défaut, pourquoi ne pas utiliser les propositions de ceux qui travaillent sérieusement ? Par exemple cette note, qui amorçait une approche claire et simplifiée, mais non dénuée de rigueur au plan de la méthode (voir contexte en Pièce 1).

     

    Le CCE : qui est-il, où va-t-il ?

    Commission Communication - 16 mai 2011

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    Notre commission est notamment chargée d'élaborer une stratégie de communication claire et efficace, visant à accroître la notoriété et améliorer l'image du Centre. Nous avons commencé par baliser le terrain en conduisant une enquête sommaire sur l'image que nous projetons aujourd'hui.

    Pourquoi une enquête. Pour présenter le CCE, ses activités et ses perspectives d'avenir, nous devions préalablement être au clair entre nous sur ce qu'est le CCE, ce que sont ses activités et ce que peuvent être ses perspectives d'avenir. Autrement dit, partir du discours de l'institution sur elle-même. Or il n'y a pas un discours, mais au moins autant de discours que de locuteurs.

    Un protocole simple : entretien oral, distancié (+ candide), avec les membres de la commission et les dirigeants exécutifs du Centre, autour de 2 questions ouvertes avec demande de réponses format JT :    1. Comment définissez-vous le CCE ?
                                                      2. Comment le voyez-vous à un horizon de 5 ans ?

    Restitution synthétique. Les réponses sont trop variées pour fournir un solide tronc commun susceptible de constituer le socle du discours. Il serait vain - et vite lassant - de présenter les pièces de ce patchwork de réponses. Nous avons donc procédé de façon synthétique :

    -    question 1 : à défaut de réponses homogènes (explicites, au niveau du discours), nous avons dégagé une perspective chronologique commune (implicite, en amont du discours) ;

    -    de même pour la question 2 : faute d'éléments de vision partagée d'un avenir choisi - voire faute d'expressions de visions individuelles, même non partagées - nous avons sélectionné quelques problématiques récurrentes (là aussi souvent implicites), avant de les associer en scénarios de brain storming.

    Ce rapide travail préliminaire ne se confond pas avec une étude sérieuse, qui reste à faire.


    Qui sommes-nous ? Une nébuleuse…

    Réponses multiples mais perspective commune : un consensus s'esquisse implicitement sur 3 âges :

    1) Constitution du noyau dur. Le Centre est né et s'est développé sur deux axes forts et cohérents, s'enrichissant mutuellement : les sessions pour jeunes européens et la réhabilitation de l'Abbaye, supports et illustrations d'un projet culturel et d'une action pédagogique de promotion de la construction européenne.

    2) Emergence de la nébuleuse. Sur cette base se sont déployées de nombreuses activités disparates, dans un joyeux foisonnement qui d'une part a favorisé une dynamique sympathique et stimulante, d'autre part a dilué l'élan initial dans une effervescence brouillonne.

    3) Dissolution du noyau dur. Aujourd'hui, toujours avec des pondérations diverses selon les points de vue, le sentiment général est que la réhabilitation du monument s'est essoufflée et que les sessions ont besoin de sang neuf (quantitativement et qualitativement). Le noyau fond, reste la nébuleuse - d'où, incidemment, la difficulté de donner une définition claire.


    Où allons-nous ? Des problématiques à résoudre…

    Plusieurs familles de problèmes s'entrecroisent. Pour les aborder de façon stratégique, cohérente, durable, il est essentiel de commencer par les expliciter, avant de les articuler entre elles autour de choix clairs. En voici une liste, non exhaustive et non hiérarchisée (pour alimenter la réflexion).

    • Les sessions, la pédagogie, les jeunes, la thématique européenne…

    • Les projets de 2e génération ("la nébuleuse"), la création artistique, les thématiques culturelles…

    • L'Abbaye, la réhabilitation du monument et synergies connexes, l'identité patrimoniale…

    • L'enracinement local, récemment devenu une nécessité : orientation choisie ou subie ? A renforcer ou à oublier…

    • Les partenariats "réseau", les projets européens : avec qui, pour quelles finalités, selon quelles logiques organiques et fonctionnelles - réticulaire, confédérale…

    • Quel(s) projet(s) fédérateur(s) pour tout cela ?


    Que voulons-nous ? Esquisses de scénarios

    Il serait bien sûr prématuré d'élaborer des scénarios sans avoir précisé les points précédents. Ce qui suit n'a que peu de valeur à ce stade, si ce n'est pour inciter à aborder ces questions avec un minimum de hauteur et de méthode. Ces scénarios sont une sorte de rationalisation (par nous) de schémas implicites (ou perçus comme tels).

    1. Scénario confédéral. Le Centre essaime par clonage, en Europe (1 CCE par Etat membre) et au-delà (outre-Méditerranée) ; il fédère ou, plus vraisemblablement, confédère l'ensemble ; il reçoit l'appui de fondations (Schuman, Fondapol, ad hoc…) ; l'enracinement territorial et l'esprit patrimonial (Abbaye) sont subsidiaires ; le ciment est un véritable projet européen et/ou culturel et/ou pédagogique…

    2. Scénario centre-cultural. Comme Metz ou Strasbourg a son Beaubourg, Angély a son Abbaye, sorte de super-MJC dans un Site du Patrimoine, exploité comme tel (le site) et animée comme telle (la MJC) ; on reprend certains aspects du projet L'Europe aux vents du monde…

    3. Scénario glocal. L'aspect global, c'est le renouveau du projet européen, culturel et pédagogique, riche de sens et d'ouvertures, dans une structure souple et légère (réseau) sans rapport avec la cathédrale gothique confédérale ; le local, c'est un enracinement à la fois sur le monument (Site du Patrimoine, valorisé comme tel) et sur les populations (locale, régionale, etc.), associées à la vie d'une structure vivante et ouverte ; les passerelles global-local sont des liens forts : projets européens, manifestations culturelles ambitieuses…


    Reste à faire des choix volontaires, réalistes et cohérents, puis à les mettre en œuvre… et la Commission Communication aura alors du grain à moudre. 

     

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