• CCE-12 - Document 4b

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    Injonction n° 2 (SC). Médiation : que peut le directeur ?

     

    Même commentaire que précédemment, puisque ce document renvoie aux mêmes problématiques.

    Toujours dans le cadre de mes efforts pour recentrer les énergies sur les questions importantes et pour faire cesser ces actions parasites, j'ai depuis très longtemps fait appel au rôle de modérateur que pouvait jouer le directeur vis-à-vis de la présidente.

    De nombreux mails en attestent. Bien que certains de ces échanges témoignent de ses propres efforts, qu'il convient de reconnaître, il n'a pas souhaité m'autoriser à les reproduire. Contrairement à la "partie adverse", je respecte ce souhait. Je me bornerai à illustrer ces tentatives de médiation à partir de quelques uns de mes propres mails - ayant obtenu de l'auteur l'autorisation de les citer...

    Rappelons que des éléments plus complets sont disponibles sur la version en ligne du présent dossier (voir lien en Document 2).

    Sans remonter plus loin, retenons simplement 2 mails extraits d'un échange datant de novembre 2011, qui illustrent le degré de sensibilisation au sujet déjà atteint et partagé à cette époque.

    Viennent ensuite le premier et l'un des derniers mails d'un échange datant de mars 2012, à une époque où il devenait vital pour l'avenir du Centre d'arrêter cette folie.

     
    (...)

     

    Le 19 nov. 2011 12:52, JPQ a écrit :


    Cher Alain,

    Toi qui arrives plutôt mieux à te faire entendre de Francine, aide-moi à lui faire comprendre qu'elle scie furieusement la branche, résolument, obstinément, efficacement...

    Ne la laisse pas se ridiculiser davantage et, surtout, discréditer le Centre !

    Je prépare une réponse à son dernier mail, mais je ne me fais pas trop d'illusions sur sa capacité d'écoute. Essayons quand même, mais je n'ai pas l'intention d'épuiser ma belle jeunesse à parler ainsi dans le désert... A toi de jouer, STP !

    Amitiés

    JP


    (...)

     

    Le 19 nov. 2011 14:39, JPQ a écrit :


    Cher Alain,

    J'imagine aisément l'inconfort de la situation.

    Faute de mieux, je suis de tout coeur avec toi !

    Pour la cosignature, j'espère ne pas être le seul à n'être pas dupe ;)

    Sans grande illusion, j'espère que ma dernière explication de texte aura, même modestement, contribué à l'éclairer. Mais après ça je me tais, je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre.

    Bon courage pour demain soir, je croise les doigts !

    Amitiés

    JP


    (...)

     

    Le 3 mars 2012 17:49, JPQ a écrit :


    Salut Alain,

    Diverses sources institutionnelles convergentes m'ont alerté officieusement sur l'intention de FV de "transformer l'essai" (tenir son procès stalinien).

    Je ne pense pas être le mieux placé pour l'en dissuader ;o)

    Toi par contre, même si je ne me fais pas trop d'illusions, tu as davantage de marges de manoeuvre pour arrêter ce qui peut encore l'être avant de rendre les choses encore plus irrémédiables.

    D'où ce message, avec un double objectif : calmer le jeu et rétablir certaines vérités.


    1) Calmer le jeu.

    Il semble encore possible d'empêcher cette mascarade d'atteindre l'apothéose escomptée (consistant à mettre des "radiations" à l'OJ d'un CA), même si une grande partie du mal est déjà faite, par cet envoi d'un premier dossier (entre stupide et irresponsable, je ne sais comment le qualifier).

    Mon souci est d'abord de protéger le Centre, déjà trop éclaboussé par ces vilenies, par les intentions pitoyables qui les sous-tendent et plus prosaïquement par les irrégularités et délits de droit commun, même si tout ça est ad hominem ; c'est aussi la défense de ma réputation, car je ne peux assister à un tel déballage de propos infamants sans y faire droit ; c'est par ailleurs ta propre défense car, plus encore que dans mes mises en garde précédentes, au train où vont les choses, je ne vois pas comment tu pourrais éviter d'être gravement affecté par le retour d'un tel boomerang.


    2) Rétablir certaines vérités.

    Il va de soi que je ne vais pas te demander de "témoigner" en ma faveur, pour ne pas te mettre en porte-à-faux et, tout simplement, en raison de l'irrecevabilité et même de l'irrégularité d'une telle demande faite à un collaborateur (certes, FV n'a pas hésité à commettre ces fautes supplémentaires, mais manifestement, plus que jamais, elle laisse la passion l'emporter sur la raison).

    Par contre, je te demande simplement de m'autoriser à reproduire notre échange de mails ci-joint - sans compter que, "par ricochet", cela peut aussi être utile pour toi, en relativisant ta "complicité" dans ces manoeuvres.

    Il faut bien mettre quelques pièces "à décharge" face à un acte d'accusation semble-t-il volumineux, mais mon intention n'est pas de répondre point pour point (ou poing pour poing !), sans compter que je préfère la qualité à la quantité ! Quand viendra la phase contentieuse, il faudra bien exhumer beaucoup de choses (heureusement, mon système d'information est bien structuré, déformation professionnelle !), mais chaque chose en son temps.


    Merci de tout ce que tu pourras faire afin d'arrêter cette farce et minimiser les dégâts pour le Centre. Pour les personnes aussi, bien sûr, même si là, le coup étant tiré, la suite relève de la balistique : le(s) tireur(s) ne peu(ven)t plus rattraper le projectile, mais tout au plus éviter de s'exposer davantage en en tirant d'autres...


    Amitiés

    Jean-Pierre


    PS. Comme souvent, FV mélange tout, c'est sa façon de faire et de "penser" (elle serait avisée de prendre des conseils, parole de consultant !). Entre autres confusions, elle ne distingue pas ce qui relève de la personne et ce qui relève de l'action (exemple simple : il semble qu'elle ait sollicité et reçu de H Legoherel un témoignage affirmant sa confiance - sur le registre personnel, sans rapport avec l'action en cause). Je veux croire que, entre toi et moi, ces confusions n'ont pas lieu et que les choses restent aussi simples et claires que précédemment. En particulier (envisager le pire est aussi une façon de le conjurer !), si certains aspects de cette affaire devaient nous opposer au titre de nos relations "sociales", cela n'aurait aucun impact sur notre relation "amicale" - et inversement, celle-ci n'affecte en rien nos lignes de conduite dans ce différend. C'est ma position et, je suppose, également la tienne, n'est-il pas ? Ceci dit, la frontière sera d'autant plus facile à gérer qu'il y aura moins d'acharnement dans cette manipulation suicidaire.


    PS 2. Incidemment, dans le prolongement de ce qui précède, le départ en retraite de notre ami JPC facilite les choses pour le choix de mon avocat : je n'aurais pas pu ne pas lui proposer en priorité, mais cela m'aurait embarrassé du fait de vos liens par ailleurs. La question ne se pose plus, Il a bien choisi son moment pour partir !


    (...)

     

    Le 8 mars 2012 19:08, JPQ a écrit :


    Bonsoir Alain,

    Merci pour ta réponse, qui a le mérite d'être claire. Bien sûr, je respecterai ta volonté et je ne citerai pas tes mails, sauf évidemment au Tribunal, pour autant que de besoin, dans le respect des usages et des lois en vigueur.

    Tu me poses plusieurs questions importantes. Je les reprends dans l'ordre.

     

    Quel intérêt aurait le CCE à l'utilisation de cet échange de mails ?


    Excellente question, que d'ailleurs je tourne et retourne sans réponse à propos du bidouillage de mails détournés/falsifiés sur lequel se fonde la procédure en cause. Quel intérêt du CCE Francine sert-elle en procédant ainsi ? Quel intérêt du CCE pensais-tu servir, puisqu'il semble que tu lui aies communiqué sa matière première ? Quel intérêt sert cette diffusion élargie que vous faites ces jours-ci ? Etc.


    Tu formules le souhait que reste entre nous ce que tu as pu me dire en vertu de notre confiance. Souhait respectable, je le respecte et je m'y tiendrai comme je l'ai dit. Mais alors, serait-ce un respect asymétrique ? En se référant ainsi à notre confiance, comment qualifier ce que tu as fait ou ce que tu fais ?

    A ce sujet, puisque manifestement nous ne sommes qu'au début du grand déballage annoncé, je précise que mon action est toujours loyale et transparente, même si en face c'est plus glauque. Question de valeurs. De plus, ça ne nuit pas fatalement à l'efficacité.


    Mais revenons à ta question et à tes mails.

    Tu supposes que je veux utiliser telle ou telle phrase que tu as en tête, mais c'est m'attribuer des intentions qui ne sont pas les miennes. Non, ça ne m'était pas venu à l'idée. Ce n'est pas mon style et, bien au contraire, c'est précisément une de mes divergences majeures avec FV. Je confirme que, même en riposte à cela, je ne saurais me résoudre à raisonner ou procéder de façon aussi misérable.

    Plus simplement, plus "normalement" à mon avis, et comme je l'ai dit dès ma demande initiale (3 mars), l'intérêt (clairement annoncé : calmer le jeu et rétablir certaines vérités) était à la fois pour le Centre et pour nous. Pour le Centre : arrêter cette sinistre farce autodestructrice. Pour toi : faire état de ton souci de médiation, contrairement à un sentiment de plus en plus répandu que tu as une large responsabilité dans cette affaire. Pour moi : montrer notre volonté partagée de faire prévaloir la raison face aux véléités va-t-en-guerre de FV.

     

    Que signifie mon allusion à une procédure judiciaire ?


    Fondamentalement, je fais plutôt davantage confiance à la Justice de la République qu'à un tribunal d'exception, autoproclamé, où le proc se confond avec le juge, pour appliquer un droit et des procédures dignes des riches heures staliniennes, selon une rationalité héritée des procès en sorcellerie, le tout motivé soit par une forme de perversité mentale, soit par des intérêts douteux, soit par un mélange de tout cela - et je te donne la version courte ! 

    Outre les innombrables irrégularités juridiques que compte cette affaire, n'oublions pas qu'elle a pour objet et pour effet, entre autres, de me discréditer gravement, par de basses calomnies et autres attaques infâmantes. N'oublie pas que dans tout ça, c'est quand même moi qui suis mis en cause, injustement, gravement, salement, avec toutes les conséquences que cela implique. Je ne vais quand même pas rester assis à compter béatement les coups que je reçois !

    Tu es beaucoup mieux introduit que moi dans les services de nos collectivités locales, donc tu connais mieux les bruits de couloirs. Libre à toi de laisser dériver ton image autour de frasques te donnant une aura de "mini-DSK local", abbatial, médiéval ou féodal selon les versions. Dans mon cas, c'est pire : je n'ai pas à contrer une rumeur spontanée, mais une calomnie orchestrée. Parmi ceux de mes articles qui ont beaucoup de succès sur le web, j'en ai écrit un sur la rumeur > www.algoric.com/ti/92.htm . Tu sais que je mets en pratique ce que je préconise.

     

    Puis-je comprendre que ce serait délicat pour toi que j'utilise tes mails ?


    Oui, par empathie je peux comprendre que ce soit délicat si effectivement tu n'assumes pas cette position distanciée que tu y affirmais. Comprendre ne signifie pas approuver, car il ne me paraît pas sain, pas loyal, d'être avec l'agresseur tout en assurant l'agressé qu'on est en accord avec lui. Désapprouver ne signifie pas condamner (au nom de quoi jugerais-je autrui ?). Donc oui, je comprends, mais pas plus.

    Et je re-boucle sur le fait générateur de ce psychodrame : et toi, peux-tu comprendre que cela crée une situation délicate, d'une part pour le Centre et son avenir, d'autre part pour moi et ma réputation, que tu aies ainsi joué à l'apprenti-sorcier, pour de nobles raisons ou d'ambitieux objectifs dont le sens m'échappe encore ?


    Pour le fun, mais aussi pour alimenter la réflexion sur certains aspects subtils du difficile art de la communication, non dénués de liens avec ce qui est en cause ici, ci-joint une petite parabole ;)


    Bonne soirée

    Jean-Pierre

     

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