• CCE-12 - Document 13

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    Projet culturel local : le CCE, force de proposition ou remorque inerte ?

     

    Passons sur l'interrogation que suscite, une nouvelle fois, la présence d'une telle pièce dans cet énoncé de grief à notre encontre. Mon langage paraissant peu accessible à FV, essayons celui de mes enfants : "Quel rapport avec la choucroute ?".

     

    Passons sur la litanie réitérée des "tensions et incompréhensions qui règnent au sein du CA". Qui est en charge de les écouter, de les comprendre, de les sublimer en énergie positive ? Probablement pas celle qu'on a désignée à cette fin, puisqu'elle dit souhaiter "que cette réunion ne soit pas animée par moi mais par quelqu'un d'extérieur". Autre diversification linguistique : "Moi pas comprendre".

     

    Passons sur la référence à G. Montassier et à la façon d'évacuer les apports qu'il a voulu transmettre au CA après en avoir été l'invité - la présidente n'ayant pas jugé opportun d'assurer cette transmission, ni même de nous informer de ces apports. Seraient-ils nuls et non avenus ? Ne serions-nous pas aptes à en juger par nous-mêmes ? Etc. (Voir aussi Pièce 2 ci-dessus).

     

    La question de fond posée ici a trait à une importante réunion sur la politique culturelle de la ville. Quand on est "Centre de Culture Européenne", hébergé et financé par la ville, c'est une occasion rare de promouvoir son propre Projet et de contribuer utilement à enrichir celui de la collectivité. Plus prosaïquement, c'est aussi une opportunité de montrer que le CCE existe, qu'il est utile, qu'il fait des choses intéressantes et que son action mérite un soutien renforcé.

    Outre la petite "pique" figurant ici, on sait que le secrétaire général a été vertement tancé parce qu'il était invité à cette réunion. Je pensais que cette présence renforcée nous donnait une occasion intéressante d'atteindre encore mieux les objectifs rappelés ci-dessus. Or cette participation contrarie en "haut" lieu et un ukase de la camarade présidente, faute de pouvoir empêcher cette participation, a édicté qu'elle se ferait à titre personnel et sans référence au CCE. Je comprends de moins en moins.

    Cerise sur le gâteau, non seulement nous visons ainsi la sous-représentation - dont je n'ai jamais entendu dire qu'elle pouvait permettre de contribuer plus efficacement, de mieux se faire entendre ou simplement d'affirmer son existence - mais il est explicitement demandé au directeur de simplement "attendre ce qui se dira à cette réunion" et de prévoir d'en faire le compte-rendu. En termes d'ambition et de pro-activité, on doit pouvoir viser plus haut

    A condition de viser, ce qui nous ramène au Projet, ou surtout à sa cruelle absence, à nouveau illustrée.

    "Ils ont les mains propres, mais ils n'ont pas de mains", disait Péguy.

    Dira-t-on longtemps encore de nous "Ils ont un Projet parfait, mais ils n'ont pas de Projet…" ? 

     

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